Lorsque le 6 avril 1983, quelques mois seulement après l'arrestation et l'extradition de Klaus Barbie sur le sol français, Sabine Zlatin se retrouve seule à Izieu pour commémorer la rafle du 6 avril 1944, une seule question s'impose : après elle, qui entretiendra la flamme de la mémoire des 44 enfants juifs arrêtés et déportés ce jour-là ? L'inquiétude de Sabine est d'autant plus vive lorsqu'elle apprend que la rafle d'Izieu ne pourra pas être intégrée au procès de l'ancien nazi, faute de preuve. Sabine se bat pour que les enfants d'Izieu ne soient pas définitivement oubliés par l'Histoire.